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C'était un meurtre...

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Message par Nakou Lun 17 Mai - 20:34

[Vieux texte (plus de deux ans) basé sur une histoire vraie...]

Aujourd'hui,
C'est mon dernier jour de vie.
Je suis sur mon mur, comme chaque jour.
Je vois passer les enfants, comme toujours...
A l'habitude faillit pourtant une chose : un de ces géants m'a vu.
Il m'a saisit par la pointe de la queue, me rendant ainsi inoffensif. Sa poigne m'a fait souffrir. Ce n'était pourtant rien à côté de ce qui allait m'arriver...

Il m'a placé dans un plastique, un sachet de bonbon. J'étais à l'étroit, j'avais peu d'oxygène. Je pensais mourir là –et j'aurais préféré- mais mon supplice à continuer.

Le sachet a disparu dans une trousse, moi à l'intérieur. J'ai été plongé dans le noir, secoué, terrorisé...
Tout s'est arrêté brusquement, puis a reprit quelques secondes. Un bruit de fermeture éclair a fait réapparaître la lumière. Le gamin a reprit le sachet dans ses mains. Je me trouvais alors dans une classe. La fille à côté de lui a laissé échapper un cri en me voyant. Elle s'est cependant vite calmée lorsque mon agresseur lui a dit sur un ton mauvais « ta gueule ! »
Mon géant ennemi m'a obligé à sortir du sachet, me croyant mort à cause de mon calme.
Je me suis retrouvé sur une feuille de cahier. L'humain s'est amusé avec moi. Rien de bien mal encore. Il me frappait –pour lui, ça aurait été « touchait » - avec un crayon de bois, me tenant –heureusement pour lui- le dard que j'aurais tant aimé utiliser pour ma défense. Ma panique m'empêche cependant de mieux relater ce passage.

Après quelques minutes, il m'a remit dans le sachet et s'est mis à appuyer une pointe sur mon dos. Quelque chose sentant fort, m'a colorié en blanc. Il riait de son supplice ! Il se moquait : « Tu ne veux pas te faire blancôter, hein ?! »
Non, je ne voulais pas. Oui, j'avais peur. Je voulais ma liberté ! Je ne ferais plus cette erreur de rester proche des hommes!!!

Dans son délire, le gamin referme le sachet et demande « une colle ». Je me sens rassuré qu'il me laisse un peu seul. J'essaie de me remettre de mes émotions. Peut être me libérera-t-il après tout ce qu'il vient de me faire subir ?
Mon cœur se calme peu à peu. Pourtant ma mort est proche.

Il ouvre la colle qu'un ami lui a passé et la descend jusqu'au plus bas. Sa voisine de classe me plaint et fait un trou dans le bouchon de l'objet. Je ne comprends pas...
« C'est dégueulasse, ne fait pas ça ! » hurle la gamine
Le gamin « innocent » –pourtant âgé de 15 ans- me pousse dans la colle. J'essaie de m'accrocher au sachet mais inutile de rivaliser avec un million de fois plus grand.
D'un coup de crayon, je suis projeté dans cette chose collante et malodorante. Je ne peux même pas bouger, coincé par un pic de plastique à mon côté. Puis me voilà plongé dans le noir.

Il referme le bouchon. Seul un filet de lumière me parvint du trou. J'ai peur. J'ai du mal à respirer...
Je suis soudain secoué. La colle a été envoyée à un camarade. On ouvre le bouchon, on le referme. Je vois des visages. Aucun ne m'aide, personne ne s'apitoie du sort d'un scorpion.
Les visages défilent... Je pourrais tenter de sortir, mais je suis coincé...
Je suis à nouveau secoué. Encore des visages... jusqu'à celui de mon bourreau...

Puis, le « sol » sur lequel je suis se met soudain en mouvement. Je remonte vers le point de lumière, les « murs » se rapprochent !!
Mon cœur bat extrêmement vite sous ma carapace. Tout s'arrête pour être secoué. Une lumière d'espoir apparaît alors. Mais tout reprend, les murs à nouveau se rapprochent, et mon espoir s'évanouit...
Mon corps se coince contre le bouchon. J'étouffe.
Un rire dit « ça a craqué »... Pauvre idiot, es-tu heureux de me faire craquer ainsi les "os" ?
Puis tout reprend, je suis écrasé, mon sang gicle sur la table par le trou alors que des rires montent. J'agonise... Qu'ai-je fais pour mériter ça ? Je souffre. Ils rient, ils s'esclaffent... Puis la voix de sa voisine me plaint à nouveau :
« Il souffre »
Mon bourreau ri.
« Attend, je vais l'achever. »
Alors, après avoir agoniser un moment, tout reprend : on m'achève... et je rends l'âme à l'homme...

J'ai assisté à cette scène. J'ai vu le scorpion essayé de fuir, entendu les paroles de son assassin, me suis tournée lorsque le sang marron a giclé... J'aurais pu réagir. Dire au prof le supplice que faisait subir cet ados à un scorpion... Je n'ai rien fais... La colle a pourtant circulée avant la mise à mort. J'aurais pu la demander, quitte à m'attirer les foudres de ce gars. Mais je savais que le scorpion se mourrait déjà...
Je revois Sarah me demander par écrit « tu ne vas pas pleurer pour le scorpion? »
Non. Je ne vais pas pleurer pour lui. Mes larmes sont dures à faire couler, et il faut que je sois attachée à la personne. Ça ne m'empêche pas d'être peinée, et de regretter. Je regrette de n'avoir rien fais. Je regrette le fait que ce scorpion est agonisé avant d'être mis à mort. Le tuer aurait été mal, mais moins ignoble que le faire souffrir. Tout s'est écoulé sur une heure pratiquement. Une heure de souffrance...
Non, je ne vais pas pleurer pour ce scorpion. Il n'empêche que j'ai senti son désespoir et sa souffrance... Je me suis mise à sa place...

Bourreau... J'aimerais te voir entre deux blocs, plus grands que toi, se resserrant. J'aimerais t'entendre hurler, sentir ton cœur battre vite, sentir ta peur, ta frustration, ton abandon...
J'aimerais entendre tes os craquer, en rire, bêtement, stupidement. J'aimerais voir ton sang me gicler dessus et oser me réjouir en riant de ta mort. J'aimerais que tu saches, sentes, vives ce que tu as fais subir à plus faible que toi. Si j'étais un géant, je te l'aurais fais subir. Juste pour que tu saches. Pour que tu sentes. Pour que tu comprennes...


Peut être n'était-ce qu'un scorpion me diriez-vous ?
Je répondrais alors que ce n'était qu'une vie....
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Message par Lunëwen Lun 17 Mai - 20:49

j'avais déjà lu cette histoire. Pauvre scorpion...
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Message par Nakou Lun 17 Mai - 21:36

Ah bon? Tu l'avais lu? O.o

Oui, pauvre scorpion é_è ça illustre bien la co**erie humaine èéD
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Message par Lunëwen Mar 18 Mai - 18:36

je ne crois pas que tu avais raconté l'histoire sous cet angle, mais tu en avais parlé sur balto source
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Message par Nakou Mar 18 Mai - 20:22

Je ne l'ai jamais écrite d'un point de vue externe O.o *ou alors ma mémoire défaille encore XD*
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